Les moteurs de recherche ont pour objet d’aider l’internaute à retrouver un document ou une information dans la masse des données disponibles sur le net. Parfois, c’est une découverte qui s’offre à vous.
C’est ainsi que j’ai trouvé la mention de Jean Maupillier dans les Archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis T XXV de 1896 pages 96 et 97 (source BNF Gallica). Le document publié est intéressant à un double titre :
– d’une part il nous renseigne sur les règles de fonctionnement des écoles au début du XVIIIième siècle. En particulier, il maintient l’interdiction de la mixité dans l’enseignement en séparant les maîtres d’école entre les hommes et les femmes ayant en charge les garçons pour les uns et les filles pour les autres… les historiens pourront y glâner d’autres détails intéressants.
– d’autre part, nous apprenons que Jean Maupillier, est maître d’école en 1707 à Moncoutant.
* Est-il de la branche MCM, il le semblerait, mais je ne l’ai pas encore identifié dans le livre de Maurice.
* Est-il religieux, puisque les commentaires faits au titre de son activité de maître d’école sont le fait de l’Evêque de la Rochelle. Voilà matière à réflexion et recherches complémentaires.
ajouté par Andreas le 10.2.2008: un Jean Maupillier a vecu de 1678 à 1736 et il est décédé à Moncoutant
Des ecoles mixtes. Le mari et la femme instituteurs.
Défenses des Conciles
Une autre prescription rigoureuse est la séparation des sexes. point d’écoles mixtes, c’est la loi ecclésiastique….En 1655, le 18 novembre, Michel le Masle, conseiller du roi en ses conseils d’état et privé…..renouvelle trés expressement ses inhibitions et défenses faites aux dits maîtres d’enseigner aucunes filles en leurs écoles, et aux maitresses d’enseigner aucuns garçons……Enfin dans l’avis qui précéde les statuts des petites écoles publiés en 1672….. »donnez vous bien de garde de n’avoir point en vos écoles des enfants de différent sexe : vous en sçavez les raisons ; vous n’ignorez pas les accidens et inconvéniens qui peuvent arrriver. »
Nos évêques de La Rochelle et de Saintes ne tenaient pas moins la main à cette loi de bonne discipline, et dans leurs visites ils ont soin d’en faire constater la violation…..A Moncoutant, le 9 septembre 1707 (800 communiants et autant de huguenots) :
« le nommé Jean Maupillier et Louis Guillebaud sont maîtres d’écolles ; on est content d’eux. Il y a aussi deux maitresses d’écolles pour les filles, dont on est aussi content. Nous avons ordonné que les maîtres d’écolles n’enseigneront que les garçons, comme les maîtresses n’enseigneront que les filles suivant les règlements de notre diocèse. Il n’ont de gages ny les uns ny les autres »…….
Pour en savoir plus et lire l’intégralité du document, le lien ci dessous vous donne accés au tome XXV des Archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis :
C’est l’occasion pour celles et ceux qui n’auraient pas déjà testé le site Gallica de la BNF de le découvrir.