Le fondateur de la paroisse serait Saint Maurille. Il était évêque d’Angers au IV° siècle.
Il ne reste aucune trace de la première église. Nous ignorons la cause de la destruction de la première église, il peut y en avoir de multiples : guerre, incendie…etc
La paroisse relevait de l’évêché de Poitiers. En 1197 Celestin III Pape de 1191 à 1198, confirmait l’appartenance de St Christophe à l’abbaye de Maillezais. Le plus ancien curé connu fut Jehan Bonselier en 1419.
Le premier Saint patron de la paroisse est Saint Christophe, qui fut martyrisé au III° siècle « Ecclesice Sancte Christophori de Bosco ». Le second est Saint Caprais, évêque d’Agen, martyrisé lui aussi au III° siècle. Ce dernier était très connu en Languedoc et totalement inconnu dans nos régions. Comment et pourquoi a-t-il été choisi ? Probablement par quelqu’un qui, habitant le midi serait venu se fixer içi. Pourquoi pas un certain « Malpilé »?
La deuxième église a été édifiée au XI° siècle, mais incendiée par les hugenots en 1562, elle fut en partie reconstruite
au XVI° siècle telle que nous la voyons sur le dessin.
Elle était de style pré-roman et roman et dite « orientée ». L’église se composait d’une nef et d’un autel de chaque coté du transept. le premier était dédié à Notre-Dame, le second à Saint Sébastien, puis plus tard à Saint Grapère. La nef avait 31 m de long, 20 m de large et 9m de haut. Le clocher, qui n’avait pas de flêche mesurait 15m. Il y avait deux cloches.
Il y avait un autel séparé pour les infirmes. Dans la nef se trouvait deux bancs. Le premier était au nom de la Gauvrière, le second de Péllouaille, qui étaient deux maisons nobles de Saint Christophe.
Il y avait un petit cimetière d’un coté, un grand de l’autre, dans lequel se dressait la chapelle Saint Gilles. L’ensemble était clos.
A l’intérieur de l’église, on pouvait voir de nombreuses tombes. Sans aucun doute, moult de nos ancêtres reposèrent dans ces lieux.
Cette église devenue trop petite et trop vétuste sera démolie en 1865, celle existant encore maintenant date de 1875.
Cet article, documenté par Gilles Picherit, a été publié dans le numéro 37 d’Avril 1995.